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C'est le thème d'une conférence qui a eu lieu dans les combes de l'école à Montricher le mercredi 20 novembre. Cette conférence a été présentée par Sébastien Humbert, ingénieur EPFL, de la société de conseil Qantis. Télécharger cette présentation.

Devant l’urgence et l’importance des mesures à prendre pour réduire les émissions de CO2, nombreux pensent que cette tâche relève des Etats et des émetteurs de taille industrielle, des transporteurs, bref des autres. C’est à la fois juste et un peu court. Les ménages, les familles, notre vie quotidienne participent à ces émissions – Nicolas Hulot a même récemment déclaré que cela pourrait avoisiner les 20% du total.

Comment pouvons-nous mesurer un tel impact? Quelles sont parmi nos activités celles qui pèsent plus lourd tandis que d’autres restent insignifiantes. Entre mobilité, chauffage, alimentation, consommation, où pouvons-nous faire une différence plus manifeste dans la réduction de nos émissions de gaz à effet de serre? Il faut rappeler aussi que nous pouvons également contribuer à absorber ou capturer du CO2. Plantations, reforestation, jardinage ne sont pas insignifiants.

Pour aider à mesurer ces divers impacts et orienter notre contribution, l’ingénieur Sébastien Humbert a été invité par l’association Montraid’union pour nous aider à y voir plus clair. Il est ingénieur EPF et diplômé de Berkeley. Il est expert en bilan carbone au sein du bureau d’études Quantis, basé sur le site de l’EPFL, lequel été sollicité par l’Etat de Vaud pour la rédaction du récent rapport Inventaire cantonal des émissions de gaz à effet de serre – Etat initial. En outre il a travaillé sur la nouvelle méthode européenne pour calculer l’impact environnemental des produits et organisations.

Benoit Girardin, vice-président